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PDCI-RDA: Excuses ou pas, à la suite de la bagarre, plus jamais ça!

Une altercation entre deux grands cadres du PDCI-RDA fait le buzz sur la toile et pour un parti digne de ce nom, il faut désormais s’assurer que les membres des délégations ne sont pas teintés de révolution, d’animosité pour ternir l’image de ce baobab qui vient de se donner un nouveau président dont les gestes sont occultés par les camps adverses.

C’est dans la ville natale d’un des timoniers et sachants du PDCI-RDA, en la personne de M. Edjampan Tiémélé, vice-président à Abengourou que ce spectacle hideux s’est produit, au moment où, ce parti a dans son placard, le corps inanimé de son président, Henri Konan Bédié dont les obsèques sont prévues pour la fin du mois de mai et début juin.

Quelle mouche les a-t-elle piqués pour se donner en boxeurs sur un ring? C’est vrai qu’un des protagonistes a présenté ses excuses, qu’elles soient sincères ou pas, ce n’est pas le problème, le hic, les autres se disent donc, ce sont ceux-là  qui désirent diriger ce pays? Ainsi donc, on peut en déduire sans risque de se tromper qu’il y a encore un gros malaise dans le parti? Alors, il faut avoir le courage de le diagnostiquer et le guérir pour prétendre aller devant les électeurs pour leur montrer la maîtrise, le sang froid, la capacité à se surpasser devant n’importe quelle situation, car la maturité politique exige.

Si aujourd’hui, nous tirons à boulets rouges sur les va-t-en-guerre du RHDP, qui ne passent que leur temps à apeurer les ivoiriens, un tel comportement venant des responsables du PDCI-RDA est intolérable et des sanctions disciplinaires doivent suivre pour marquer les esprits afin que de tels spectacles ne se reproduisent plus.

Peut-on en conclure qu’il y a un gros malaise au sein de ce parti? Oui, nous dira un militant qui soutient que l’élection de Thiam a été imposée et a fait entorse aux textes fondateurs de leur parti, mais qu’avec le temps, ils peuvent digérer. D’autres estiment par contre qu’il faut désormais savoir déléguer des pouvoirs à des cadres pour les missions les plus délicates et sensibles car ce qui s’est produit à Abengourou, une ville située à l’est de la Côte d’Ivoire, si ce cas se reproduit, inutile de vouloir tenter l’aventure présidentielle de 2025.

Le ton monte et les adversaires observent. Ils prennent des notes et ils vont s’en servir pour étayer des arguments dans les débats pour tenter de fragiliser. 

Le président Thiam n’a pas besoin de zèbres, encore moins des boues à ses pieds, mais il a besoin d’être clean pour tenter sa chance dans les combats à venir car, il n’est pas du tout évident de succéder à un grand homme politique de la tempe du président Henri Konan Bédié. Quelle est cette rivalité dont des excuses sont produites et qui ne rassurent pas? Quand on les envoie, qu’ils sachent s’envoyer eux-mêmes. Plus jamais ça!

                                     Joël ETTIEN  

     Directeur de publication: businessactuality.com

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